les films , séries, animés qu'on a aimé dans le genre !

Admin Nombre de messages : 2430 Age : 43 Date d'inscription : 18/01/2014

Ah oui Inquisitio c'est sans prétention mais ça se matte très bien.

Je viens de mater le premier épisode de Westworld.
Je ne sais pas ce que donnera la suite mais bon sang la claque que je viens de prendre !
Adaptation en série du film Mondwest.
Je trouve les décors sublimes, les personnages profonds et ce malgré un épisode et une histoire et mythologie très intéressante sur ce qu'est l'humanité.
Ajouté à ça des musiques de Soundgarden ou bien des Stones revisité à la sauce western, je me suis régalé !

Recrue Nombre de messages : 294 Date d'inscription : 23/09/2016

C'est court, trop court mais p.... que ça envoie du pâté Very Happy

:

Admin Nombre de messages : 2430 Age : 43 Date d'inscription : 18/01/2014

Dans le genre débile mais génial: Jean Claude Van Jonhson:

Anonymous (2011)

J'ai pas trop aimé l'histoire mais visuellement, on retrouve les codes pour Mordheim.

A venir, inspiré de Terry Pratchett

Serviteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 11/02/2018

growth a écrit:: A venir, inspiré de Terry Pratchett

Cohen le Barbare. Je valide !

ça va sortir?

_________________

« Une fois de plus un combat.
Le dernier et le meilleur que je connaîtrai jamais.
Vivre et mourir en ce jour.
Vivre et mourir en ce jour »

-« Voyez cela, je vois mon père. Voyez cela, je vois ma mère et mes sœurs et mes frères. Voyez cela, je vois tous mes ancêtres qui sont assis et se foutent de ma gueule. Et voilà qu'ils m'appellent, et me demandent de prendre place à leur côté dans le palais de la fistinière, là où les miens vivent à jamais… »

أنا مثلي الجنس

-Du rhum, des femmes et d'la bière nom de dieu!!!

-Ecraser ses ennemis!
-Les voir mourir devant soi!
-Et entendre les lamentations de leur femme!

-Qu'importe le temps,quoiqu'il advienne, je finirais , a 95 ans, en maison de retraite, les dés à la main......

Serviteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 11/02/2018

Les Fils de Grugni a écrit:: ça va sortir?

C'est en financement/production depuis des années. Pour l'instant on a pas plus d'infos :'(

Par contre Sam Raimi est officiellement en train de bosser sur un film et Amazon Prime va également diffuser une série http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=20512.html Wink

Admin Nombre de messages : 2430 Age : 43 Date d'inscription : 18/01/2014

Oh putain avec David Tenant ! Merci de l'info.

Sujet: Film : Essential Killing Lun 21 Oct 2019 - 18:40

les films , séries, animés qu'on a aimé dans le genre ! - Page 4 Essent10

Synopsis :

"Capturé par les forces américaines en Afghanistan, Mohammed est envoyé dans un centre de détention tenu secret.
Lors de son transfert, il réchappe d'un accident et se retrouve en fuite dans une forêt inconnue.
Traqué sans relâche par une armée sans existence officielle, Mohammed fera tout pour assurer sa survie."

Voici la bande-annonce :

Voici ma critique du film :

Un film unique, magistral. Un chef d'oeuvre émouvant et époustouflant.
Un paris osé et réussit de la part de Jerzy Skolimowski.
Un film cinématographique sur le thème de la chasse à l'homme éprouvante, pas une minute de répit pour le traqué.
Un film qui nous laisse sans voix devant le défilement de paysages aussi sauvages qu'inhospitaliers.
Le paris réussit est de s'appuyer uniquement sur la performance gestuelle et mimique de Vincent Gallo qui ne prononcera aucun mot durant les 81 minutes du film.

Le début du film est déroutant. Le spectateur navigue entre les forces américaines et le moujahid.
Si bien que le spectateur est dérouté entre le meurtre de trois soldats américains en Afghanistan par le moujahid et la vision de la pratique de la torture par l'armée américaine qui rappelle les clichés de la prison d'Abou Ghraib ou les exactions du centre de détention de Guantanamo.

Ironie du sort, lors de son transfert dans un centre de détention tenu secret en Europe de l'est, Mohammed, le moujahid est libéré suite à un accident provoqué par des cochons sauvages.
Commence alors une véritable chasse à l'homme, une traque par les forces américaines.
Mohammed en est réduit au rang de bête pourchassée et le fim aborde à ce moment là un parcours initiatique centré sur l'instinct primal de la Survie.

Ironie du sort, au début du film, Mohammed lors de sa capture a étrangement un visage ressemblant à celui du christ et tout au long du film, on assiste à son chemin de croix.
A un moment donné, il se lave même la main contre un arbre comme pour se laver de tous ses pêchés.

Ce film provoque chez le spectateur une confrontation subtile de deux émotions envers le fugitif :

-L'empathie.
-La distance.

L'empathie parce que le silence assourdissant de Mohammed s'éclipse devant la bande-son du film.
Le spectateur entend ce que Mohammed n'entend pas lors de son interrogatoire.
Le spectateur est proche de Mohammed pendant sa fuite. Il entend le rotor de l'hélicoptère, les aboiements des chiens, le clapotis de l'eau sur les pierres et même le souffle de Mohammed exténué etc...
Le spectateur vibre et ressent les émotions de Mohammed. Il souffre lorsque le fuyard se prend une jambe dans un piège à loup, il souffre lorsque le fuyard rampe comme une bête pour escalader un sommet

La distance parce que le silence assourdissant de Mohammed ne donne aucun repère au spectateur.
Certes, il y a quelques flashbacks tout au long du film, mais au final, le spectateur ne sait presque rien du fuyard.
Le spectateur est en quelque sorte dérouté, il erre tout au long du film, tout comme le fugitif.

Ce film onirique est à la fois:

-Un conte de fée
-Un conte philosophique.

Conte de fée car ce film est une succession de paysages sauvages extraordinaires, le tout orchestré par une bande-son enivrante.
Ce film se décompose à la manière d'une pièce de théâtre avec plusieurs actes, chacun dressant un tableau à la manière d'un peintre.
(N'oublions pas que Jerzy Skolimowski s'est adonné également à la peinture ce qui se ressent tout au long de sa carrière de cinéaste.)
Cette chasse à l'homme est complexe puisque :

-A la fois Mohammed cherche à fuir dans la forêt, effaçant derrière lui ses traces, tout le contraire du petit poucet
-A la fois, Mohammed sème des petits cailloux au plus profond de son inconscient pour retrouver ses instincts primaux de survie pour ne pas sombrer dans la folie qui le guette.

Conte philosophique puisque la trame du film qui tient le spectateur en haleine est extraordinairement simple :
Le fugitif se rend du point A au point B.
Et pourtant derrière cette banalité se cache un parcours initiatique, semé d'embûches, où l'Homme part à la recherche de ses embryons d'instincts primaux de survie.

Or, chez le nourrisson, on dénombre cinq instincts de survie qui serons tous traités dans ce film :

-Instinct de succion :
Il s'agit d'un instinct naturel de survie chez le nourrisson qui lui sert à se nourrir.
Mohammed tétera le sein de la femme au vélo pour reprendre des forces.

-Instinct des points cardinaux :
Si on lui caresse la joue, le nourrisson va immédiatement tourner la tête du côté d'où vient la stimulation. Cet automatisme l'aide à trouver sa nourriture et sa sociabilité.
Face aux attentions délicates de la femme sourde-muette du chalet dans les bois, Mohammed se laissera cocooner afin de reprendre des forces dans la chaleur et le réconfort.

-Instinct d'agrippement :
Si vous mettez votre doigt dans la main d'un nourrisson, il le serrera de toutes ses forces.
A la fin de son parcours, Mohammed s'agrippera de toutes ses forces restantes à la crinière du cheval blanc.

-Instinct du parachutiste :
Soulevé par les deux mains à quelques centimètres du plan sur lequel il est allongé, le nourrisson est "lâché" brusquement. Il déploie alors ses bras, bras écartés, puis les ramène croisés sur sa poitrine, les poings fermés. Il agit de la même manière en cas de peur ou de surprise.
Mohammed agira de la sorte à deux reprises dans le film :

-Lors de sa chute dans l'eau gelée puis l'attaque du chien à la surface.
-Lors de son attaque fantasmée de la meute de chiens, après qu'il est ingéré des baies sauvages non comestibles. Il tombe à terre, les bras écartés devant la crainte des chiens puis se recroqueville sur lui-même en serrant ses mains contre son coeur.

-L'instinct de la marche automatique :
Si on tient un nourrisson sous ses aisselles, en position verticale et que ses pieds touchent une surface plane, alors il a le réflexe immédiat de mettre un pied devant l'autre.
On tient là, le fil conducteur du film. Mohammed ne cessera jamais sa folle course en avant malgré les nombreuses embûches tout au long de sa traque.

La cruauté de ce film, c'est que Jerzy Skolimowski se joue de Mohammed, de Vincent Gallo. C'est une vraie marionnette expérimentale, privée de l'usage de la parole.
Tout au long du film, Mohammed erre entre deux eaux. Sa traque à lui, c'est de retrouver ses instincts primaux de survie.
Ces mécanismes qui forment notre "personnalité-égo", qui ont pour utilité de "combler le vide" ou le "chaos" qui existe entre la disparition de l'instinct animal sûr que le nourrisson perd au cours de son éducation sociale et la non-éclosion de la pleine conscience.

La fin de ce conte est magistrale, transcendante...

Pour finir une bande son du thème principal du film. A écouter pendant les séances de peintures Wink

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Admin Nombre de messages : 2430 Age : 43 Date d'inscription : 18/01/2014

Primal un dessin animé viscéral qui porte bien son nom, pas de dialogue, de la violence mais aussi beaucoup d'émotions. J'ai adoré !

ohh bah j connais pas ! vais y jeter un zoeil merci l'ami !

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