Nombre de messages : 416 Date d'inscription : 23/08/2015
Sujet: 2- La poursuite à cheval (les dragons de Duhamel) Dim 18 Oct 2020 - 10:40
Jouée aux Grognards du Bout du monde le 17 octobre 2020. Si vous souhaitez voir d'autres rapports de bataille vous pouvez vous rendre ici : https://grognards-bm.1fr1.net/f20-comptes-rendus-de-parties
Tout est calme dans la Margeride.
Comme à leur habitude, les frèe jésuites sont en bonne compagnie.
Le berger guide son troupeau avec un maximum de précautions. Ce n'est pas le cas du porcher, qui semble moins conscient de l'imminence du danger.
C'est trop tard les chiens-loups fondent sur lui ! Un verrat fait les frais de l'attaque. Le jeune enfant s'éloigne des bêtes sauvages momentanément.
Les dragons, alertés par les cris, chevauchent vers la scène du crime.
Un peu plus au sud, la bête se dévoile. Elle bondit sur le troupeau du berger, dispersant ces derniers. Le berger cavale comme il peut pour échapper aux crocs de la bestia.
De l'autre côté de la vallée, les hybrides finissent par saisir l'infortuné bambin. C'est un véritable carnage.
Les cavaliers arrivent juste à temps pour empêcher la bête de faire une nouvelle victime.
La bête saute sur les chevaux. Mais les canassons sont coriaces. Les dragons sortent leurs, sabres, et quelques coups de tailles blessent la bête. La bête est repoussée. Cela est de bon augure.
Malheureusement, la meute des hybrides, qui semblent être des petits de la bestia, chargent à leur tour les dragons qui sont obligés de retraiter.
Les bêtes sauvages disparaissent puis réapparaissent plus loin. C'est un deuxième porcher qui se fait surprendre. Bien que blessé, l'animal n'en reste pas moins dangereux, et ne lâche pas sa proie. Une fois les cochons broyés par les énormes mâchoires, c'est autour du jeune garçon de succomber.
Les mousquets crachent la poudre. Ils ne se montrent pas plus efficaces que les mousquetons. Les chiens sauvages ne semblent pas perturbés par les balles et continuent leur course effrenée.
Les chiens irlandais, menés par le limier fonce tête baissée sur les énormes bêtes. Les lévriers ne font pas le poids, et se font croquer par les hybrides.
Les dragons chargent la bête, espérant la culbuter. L'agilité de cette dernière permet d'éviter la bousculade. Un cavalier voit son mollet saisi par la mâchoire de la bestia. L'animal le désarçonne brutalement.
Les dragons ébranlés, la bestia en profite pour attraper les évangélistes et la dame de compagnie. En furie, l'énorme bête défroque les malheureux. Le cabaretier, lassé de inefficacité de ses balles en argent, décide d'en finir. Cet improbable mélange de loup et de hyène, sera brutalement écorché à coup de surins. Malheureusement la peau ne convaincra pas les autorités royales. L'animal ne sera pas reconnu comme étant la véritable bête du Gévaudan. Adieu la prime...